La Maxime — Prince Serpent et autres contes
C’est à un grand voyage d’histoires sauvages tissées de merveilleux par La Maxime qu’ont été conviés les spectateurs de la veillée du 16 février 2013 d’Un samedi pour conter à l’Espace Jemmapes (Paris 10e), avec Sévane Stépanian au chant et à l’accordéon.
- un autre regard
Comme le petit garçon à qui son grand-père raconte comment le venin est venu aux serpents, l’on écoutait ces récits où serpents et humains entremêlent leurs destins.
Il y avait l’histoire de Prince Serpent, fils d’un roi sans enfant, dont la naissance prodigieuse ne lui donnait pas accès à une humanité complète, comme dans les autres contes de fiancés animaux. La dernière jeune fille épousée saurait enfin lui faire perdre sa monstruosité, grâce à une mue symbolique.
Deux autres contes étaient enchâssés dans la racontée, l’un venant d’Amérique du Nord, chez les Indiens Piegan, racontant l’histoire d’Oreille d’Ours et évoquant la « danse des amours secrètes » ; le second, situé dans les Corbières, traçant la chronique d’un village prospère, où hommes et serpents vivaient en bonne intelligence, jusqu’au jour où un petit homme de passage s’est chargé d’en débarrasser les lieux…
- conte et musique
Collaborant souvent avec des conteurs, Sévane Stépanian trouvait, tout au long de la veillée, un juste espace où la musique dialoguait avec la phrase conteuse, chantant pour raconter elle aussi à certains moments. Le spectacle reflétait cette écoute partagée et témoignait d’une belle complicité artistique.
- en savoir plus
La Maxime conte dans le cadre de l’Association Chemin contant (Paris 3e). Consulter le site ici.
Sévane chante au sein du groupe Lavach’. Le groupe fête la sortie de son nouvel album « Jigouli Driver » le vendredi 22 mars à la Péniche Anako, à 20 h 30.
Découvrir d’autres contes de fiancés animaux dans l’anthologie réunie par Fabienne Raphoz : Des belles et des bêtes (José Corti, 2003).
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Crédits des images : photos Dominique Gaillot-Monville