un haiku de saison : Tanabata

tanabata_hokusai
on se sépare, ah !
ligne du rêve
fleuve du ciel
(Sôseki, 1910)

Pour la fête de Tanabata, les Japonais nouent des feuilles de papier plié portant des vœux et les accrochent sur des mâts de bambou. On raconte alors l’histoire de la Tisserande et du Bouvier, les amoureux séparés. Ils ne peuvent se retrouver qu’une fois par an, le septième jour du septième mois, grâce à un pont d’ailes de pies qui enjambe la Voie lactée.

Voir aussi : Nathalie Leone raconte des contes japonais : Qui désossa la méduse ?

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Source de l’image : Hokusai, Tanabata no Fuji, 1834