s’ouvrir à l’imaginaire
Pour les conteurs, et notamment les conteurs débutants, l’un des fils rouges proposés par Nathalie Leone — celui qui permet le mieux de mesurer la progression dans l’art de raconter — est le chemin de l’imaginaire. L’évocation du conteur repose sur le travail avec l’imaginaire, son propre imaginaire, pour nourrir et densifier le récit.
C’est l’imaginaire de chacun qui permet d’ouvrir sur un monde de souvenirs, de clés, de drôles d’associations, d’images.
Dans les ateliers que la conteuse anime, les participants sont invités à entrer dans le récit par des jeux sur la langue, les mots, la structure de l’histoire, puis à raconter par le biais d’improvisations.
L’improvisateur joue « sérieusement », comme les enfants. Il revient dans ces temps lointains où les animaux pouvaient parler, une échelle mener à une étoile, et une mère accoucher de bébés en or. Il revient dans la pensée magique, cette pensée magique dont nous avons tous la nostalgie au fond de nous car, dans cet espace-là, tout est de nouveau relié.
- Pour en savoir plus
consulter la catégorie ateliers et stages du blog pour suivre l’actualité, et la page « formations » du site.
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Source de l’image : détail du tableau de Jean Fouquet, Vierge et enfant entourés d’anges – Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten